Bibliographie

Quelques références littéraires

Matthieu LAVAGNA, NON le Christ n'est pas un mythe. Libre réponse à Michel Onfray, Perpignan, Artège, 2024, 264 p.

En publiant Théorie de Jésus, Michel Onfray prétend démontrer que le Christ n'a jamais existé. Il continue ainsi de soutenir une thèse absurde aux antipodes du consensus universitaire sur la question. Encore faut-il savoir l'expliquer et avoir des arguments à lui opposer.Matthieu Lavagna, jeune philosophe et théologien, a relevé le défi d'une réfutation méthodique et systématique des affirmations erronées et mensongères de Michel Onfray dans son dernier livre, comme dans les précédents : Traité d'athéologie en 2005, Décadence en 2017, et Anima en 2023.Une réponse qui s'avère d'autant plus nécessaire que les thèses d'Onfray ne se résument pas à nier l'existence du Christ, mais bien à réitérer tous les poncifs antichrétiens les plus primaires : misogynie et névrose de saint Paul, antisémitisme des Pères de l'Église, croisades, Inquisition, affaire Galilée, nazisme de Pie XII, etc. Voici donc un manuel didactique de déconstruction de la « pensée » onfrayienne et consorts sur le christianisme, à la fois précis sur le contenu et accessible à tous. Un véritable antidote pour lutter contre les erreurs et calomnies envers la foi chrétienne encore répandues aujourd'hui.


Matthieu Lavagna est un auteur-conférencier catholique français, diplômé de philosophie et théologie, travaillant pour l'association Marie de Nazareth depuis 2021 dans le domaine de l'apologétique. 

Michael PARAIRE, Michel Onfray, une imposture intellectuelle, Paris, L'Epervier, 2013, 204 p.


Michel Onfray se croit anticonformiste, mais il n'est qu'un mandarin adulé, un auteur simplement prolifique qui prétend tout lire des autres avant de les clouer au pilori de ses "psychanalyses existentielles". En réalité, une fois passée au crible d'une lecture détaillée, son oeuvre s'avère fautive, partiale et répétitive. Comme on pourra le lire dans ce livre, elle vit sur une imposture intellectuelle qui se nourrit de contre-sens philosophiques, tire sa vitalité de la dénaturation des faits historiques et d'une lecture mythologique des textes. Onfray est habité par l'obsession d'être exceptionnel, au coeur d'une solitude revendiquée. Si l'individu absolu qu'il croit être n'existe que dans ses rêves d'aristocrate nietzschéen, en revanche, ce qu'il est devenu, au fil de ses pages, c'est un antidote contre l'action collective, un vaccin préservant le système dominant de tout changement politique et social. Au lieu de tenir son poste de penseur au milieu des groupes en lutte, il semble jouir de sa position de donneur de leçons, délivrant des certificats de bonne ou de mauvaise conduite, qu'il accorde au tribunal d'un anarchisme qui n'est que de salon. Ayant épousé la philosophie postmoderne en secondes noces, il découd, déboulonne, déconstruit l'acte même de penser rationnellement et scientifiquement. Onfray est là pour nous faire perdre du temps. C'est une machine à désespérer et à diviser dont ce livre décrit les mécanismes et le fonctionnement. En se fondant sur une analyse rationnelle et scientifique de l'histoire de la philosophie, l'auteur propose la première critique radicale d'un penseur qui n'est généralement attaqué que sur sa droite. Il suggère également de substituer un autre cadre de pensée et d'action au postanarchisme d'Onfray, le suranarchisme, nourri de la lecture de Bertrand Russell, Gaston Bachelard et Pierre Kropotkine, mais aussi de la référence à la Révolution espagnole de 1936, tout autant qu'aux plus récentes découvertes de la science contemporaine.

Michael Paraire est l'auteur d'une histoire de la philosophie fondée sur l'évolution des sciences, Comprendre les grands philosophes, ainsi que d'une histoire des femmes philosophes modernes : Femmes philosophes, femmes dissidentes. En collaboration avec son père, Philippe Paraire, il a publié La Révolution libertaire, une anthologie de textes de Proudhon, Bakounine et Kropotkine, donnant à redécouvrir les idées qui ont influencé la Révolution espagnole de 1936. Son ouvrage Michel Onfray, une imposture intellectuelle a déclenché une polémique dont plusieurs journaux se sont fait l'écho. 

Henri DE MONVALLIER, Nicolas ROUSSEAU, Les imposteurs de la philo, Le passeur, 2019, 260 p.


Juste pour dire que ici, au moins, dans sa préface,  Michel Onfray maîtrise parfaitement le sujet : il sait enfin de quoi il parle ! Le lecteur peut en être tout à fait assuré.


Sans aucune concession, cet essai incisif et décapant dénonce les pseudos philosophes qui accaparent l'espace médiatique. Quel est le point commun entre Raphaël Enthoven et Raphaël Glucksmann ? Entre Charles Pépin, Vincent Cespedes et Geoffroy de Lagasnerie ? Ils sont omniprésents dans les médias, enchaînent couvertures de magazine, interviewes radio et plateaux télés. On ne les critique quasiment jamais quand on les invite, parce qu'on ne les lit pas ou parce que ceux qui les lisent (ou les feuillettent) ne disposent ni de la culture ni de l'esprit critique nécessaire pour mettre en perspective leurs propos et leurs pseudo-raisonnements. Ils passent pour des analystes pertinents de l'actualité, capables de " donner du sens " aux événements et de nous aider à comprendre notre présent.
Or, à lire de près ce qu'ils écrivent, on s'apercevrait pourtant que derrière le vernis de leur discours leurs idées sont creuses et indigentes, et ne font la plupart du temps que régurgiter l'air du temps quand elles ne tombent pas simplement dans le ridicule le plus achevé. Ils représentent ainsi une nouvelle génération d'imposteurs, ceux que Hugo, dans un néologisme fameux des Misérables, qualifiait de " filousophes ".

La ressemblance est frappante, le portrait, criant de vérité.


Jean-Marie SALAMITO, Monsieur Onfray au pays des mythes, Savator, 2017, 160 p.


Dans son ouvrage Décadence, Michel Onfray s'en prend avec virulence au christianisme antique et à son héritage. Selon le philosophe, la personne de Jésus n'est qu'un mythe sans consistance historique et la religion chrétienne se trouve à l'origine des violences et de l'intolérance qui obscurcissent, jusqu'à nos jours, le devenir de l'Occident, à travers son lien étroit au pouvoir politique.

Il revient ici à Jean-Marie Salamito de répondre point par point à ces affirmations aussi définitives que contestables : non, le christianisme n'est pas un obscurantisme bon à jeter aux poubelles de l'histoire. L'existence et le message de Jésus sont bel et bien attestés. Saint Paul n'est pas l'inventeur d'une religion obscurantiste qui manie le glaive. Et l'on ne peut réduire la relation Église/politique au seul épisode de Constantin. Et si le christianisme décrit par Michel Onfray n'était, au fond, qu'un mythe, une vision réinventée et caricaturée, sans plus de réalité que les personnages fantasques de Lewis Carroll ?

Jean-Marie Salamito est un historien français, spécialiste de l'histoire du christianisme antique. Ancien élève de l'École normale supérieure de la rue d'Ulm (L 1979), agrégé de lettres classiques et ancien membre de l'École française de Rome, il a soutenu avec succès une thèse intitulée « Agriculture et commerce dans les représentations collectives et la théologie des chrétiens d'Occident (IIIe-VIe siècles) » en 1992 sous la direction de Charles Pietri. Il a enseigné l'histoire romaine à l'université Marc-Bloch de Strasbourg et la patristique à l'université de Fribourg (Suisse). Il est actuellement professeur d'histoire du christianisme antique à l'université Paris-Sorbonne (Paris IV), où il a succédé à Pierre Maraval. Il dirige l'école doctorale d'histoire antique et médiévale. Directeur de la collection Bibliothèque augustinienne, il consacre ses recherches à la patristique, ainsi qu'à certains aspects de la vie sociale pendant l'Antiquité tardive, comme la vie carcérale.

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Thierry WEBER, Olivier HUMBRECHT, Michel Onfray... Le vin mauvais ?, Tonnerre de l'Est, 2017, 64 p.


Ce livre répond aux injurieux propos tenus par Michel Onfray sur la bio-dynamie, sur ses vins, sur ses vignerons. Il prend la forme originale d'un essai traversé d'allègres bandes dessinées, jonglant entre explications sérieuses et planches humoristiques.

M. Onfray dresse à travers son Cosmos et quelques autres propos, une verte critique des vins bio-dynamiques et de la bio-dynamie. Le penseur n'aurait jamais goûté un seul vin bio-dynamique qui fût bon, et le principe de leur culture relèverait de la « pensée magique » inspirée d'un grand « ignorant » : Rudolf Steiner (1861-1924). Il faudrait ainsi voir dans la bio-dynamie et dans ses vins, pourtant « succès planétaires », une esbroufe qui réussit. Etrange réussite !

Mais qu'en est-il donc précisément, avec ces vins et ces cultivateurs ? De quelle science méconnue la viticulture bio-dynamique, absolument écologique, tire-t-elle ses principes et sa pratique ? Et pourquoi de très prestigieux domaines viticoles, dirigés par des personnalités éclairées, cultivent-ils aujourd'hui leurs vins en bio-dynamie ?

Ce livre répond à ce faisceau de questions, avec précision, et non sans humour !

Infatigable ambassadeur de ses vins et de la région d'Alsace, Olivier Humbrecht, premier Français titulaire du Master of Wine, a compris depuis longtemps l'importance du travail à la vigne. Il a converti le domaine à la biodynamie en 1999, et il est par ailleurs président du label Biodyvin

"Qu'est c'qu'on f'rait sans Onfray ?" (Théophraste Lebalo)
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