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« Qui répand la calomnie est un insensé »
(le roi Salomon, Livre des proverbes, X, 18)

Michel Houellebecq le 23 novembre et Michel Onfray le 2 mars 2022. (ISA HARSIN/SIPA - SYSPEO/SIPA)
Michel Houellebecq le 23 novembre et Michel Onfray le 2 mars 2022. (ISA HARSIN/SIPA - SYSPEO/SIPA)

Dialogue Houellebecq-Onfray : le grand relâchement

Par Julie Clarini et Xavier de La Porte

Pour Le Nouvel Obs, publié le 1er décembre 2022 à 18h14

« Le dernier numéro du magazine « Front populaire » sorti mardi 29 novembre s'ouvre sur un long dialogue entre Michel Onfray et Michel Houellebecq intitulé Fin de l'Occident ? . L'Obs l'a lu pour vous. C'est affligeant. »

Pourquoi l'imposture intellectuelle de Michel Onfray est-elle si problématique ?

Par Jean-Sébastien Philippart / Publié le 23 août 2020


LA LIBRE/CONTRIBUTION EXTERNE - Onfray m'agaçait. Son hypermédiatisation bien sûr. Ses avis à propos de tout, émis à la façon d'une trancheuse de charcutier. La gêne qu'occasionnent les frasques de celui avec qui, en quelque sorte, vous partagez le "métier"... Mais il y avait autre chose.

Jean-Sébastien Philippart est titulaire d'un DEA en philosophie et agrégé (U.C.Louvain), chercheur indépendant, contributeur, entre autres, aux i-revues Mondes Francophones.com et Implications-philosophiques.org.

N'en déplaise à Michel Onfray, le christianisme survivra !

Par Vincent Morch / Publié le 11 janv 2017 

FIGAROVOX/TRIBUNE - Dans Décadence, Michel Onfray annonce la fin de la civilisation judéo-chrétienne. Pour Vincent Morch, le sort de celle-ci n'est pas joué, même s'il est vrai que le christianisme, fondé sur la faiblesse et la liberté de l'homme, est intrinsèquement fragile.

Diplômé de philosophie, Vincent Morch a enseigné en Afrique avant de travailler dans l'édition.

Michel Onfray, décadence d'une imposture

Par Yrieix Denis / Publié le 17 Fév 2016


LIMITE/TRIBUNE - L'un des membres de la rédaction n'a pas vraiment apprécié le dernier ouvrage de Michel Onfray, Décadence. En effet, le raccourci entre christianisme et nazisme en a hérissé plus d'un. Billet d'humeur personnel que nous publions ici.

Yrieix Denis est journaliste indépendant, auteur et blogueur. Il écrit dans plusieurs revues, dont Limite. 


Michel Onfray ou la conversion d'un hédoniste en gredin de la pensée

Publié par Karim Sarroub le 20 mai 2010

C'est bien connu, la vaste majorité des rapports humains s'articule autour de la dépréciation d'autrui : pour être, il faut que l'autre soit moins, toujours un peu moins que soi. Après avoir refermé son livre, la première chose qui me soit venue à l'esprit était de regretter que la philosophie, aujourd'hui en France, soit incarnée par Michel Onfray. Si sa brochure est numéro un des ventes, ceci est dû uniquement à l'intérêt que suscitent encore Freud et la psychanalyse. C'est une manœuvre commerciale, sans intérêt et indigne. On assiste à un effondrement de la pensée au profit de la médiocrité et de l'ignorance totale, au profit du cynisme le plus bas. D'autant que la méthode, qui se veut savante exégèse, tient plutôt du procès stalinien. Car tout y passe, sans nuances, et c'est toujours à charge. Voici un livre qui contient la plus importante somme de délires jamais publiée sur la psychanalyse et, surtout, sur la personne de Freud. Face à de telles pratiques exécrables, il est urgent que patients comme praticiens répondent à ce faussaire qui ne craint ni la honte ni le ridicule.

Karim Sarroub est un psychanalyste et écrivain français né en 1969 à Skikda (ex-Philippeville), en Algérie.

La petite usine de Michel Onfray

Enquête sur un homme qui se prenait pour un volcan

Par Nicolas Chevassus-au-Louis, dans Revue du Crieur 2015/1 (N° 1), pages 90 à 103

Que se cache-t-il derrière le phénomène éditorial et médiatique Onfray ? L'homme qui « secoue la France », dixit Le Point, est surtout un habile entrepreneur de soi dont le cosmos - titre de son dernier livre - est minutieusement organisé. Capable de passer sans transition de l'« ordre libertaire » à la saillie réactionnaire, Michel Onfray est parvenu à faire de sa position d'outsider le centre d'une petite galaxie rentable intellectuellement et financièrement. Portrait d'un philosophe au fond très français.

Nicolas Chevassus-au-Louis, né à Paris le 6 juin 19721, est historien, biologiste, journaliste scientifique et traducteur, collaborateur régulier du magazine La Recherche, et des magazines Les Cahiers de Science et Vie et Le Crieur. Il s'intéresse en particulier aux questions de politique scientifique, à l'histoire et à la philosophie des sciences et aux relations sciences et société, sujets auxquels il a consacré trois livres aux éditions du Seuil. Auteur de nombreux articles pour Encyclopædia Universalis, il est également enseignant en journalisme scientifique et technique à l'université Montpellier-I.

Onfray : fin de partie

Par Gilles Gressani, le 1er juillet 2020

LE GRAND CONTINENT/TRIBUNE - Il y a 10 ans, deux historiens français, Elisabeth Roudinesco et Guillaume Mazeau, consacraient deux études critiques aussi dures que documentées au travail de Michel Onfray à partir notamment de ses publications sur la révolution française et sur Sigmund Freud1. En contraste avec l'image véhiculée par les médias d'un philosophe de gauche, travailleur acharné d'une histoire critique de la philosophie permettant une nouvelle émancipation populaire par la défense de la liberté, ils démontraient un usage superficiel et abondant d'auteurs, d'interprétations et d'imaginaires provenant directement de l'extrême droite, avec des penchants réactionnaires et parfois même antisémites. Dans cette séquence marquée par la parution de la revue Front Populaire et la recomposition politique qu'elle semble préparer, le Grand Continent a souhaité les inviter dans une longue conversation à proposer un aggiornamento de leurs lectures du cas Onfray.

Gilles Gressani est normalien (A/L 2012), diplômé de l'Institut Français de Géopolitique et de l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, visiting student en political science à Columbia NY (2016), ancien élève de Louis le Grand, et ingénieur de recherche du département Humanisme numérique du Collège des Bernardins. Président du Groupe d'études géopolitiques et directeur de sa revue Le grand continent, Gilles Gressani prépare une thèse en sciences politiques et en philosophie et une série de travaux sur les liens entre numérique, philosophie politique moderne et pastorale.

Quand Michel Onfray trouve bien des excuses à l'Etat islamique

Par Maurice Szafran / Publié le 17 nov 2015


CHALLENGES/TRIBUNE - En ces instants de communion et d'émotion nationale, il n'a donc pas fallu attendre longtemps avant que la gauche tiers-mondiste, cette machine politico-idéologique faite, notamment, pour attiser la haine anti-occidentale et accabler les démocraties libérales de tous les maux, se fasse à nouveau entendre. Son antienne ? Toujours la même : les terroristes ne sont pas seulement des terroristes, mais aussi des guerriers; les assassins ne sont pas vraiment des assassins, ils ont le droit au rang de combattants. Ils ont subi le joug impérieux, criminel, de l'Occident et ils réagissent; ils subissent les violences du nouveau mal tout puissant, l'islamophobie, et ils répliquent. Exagération ? Caricature ? Malheureusement non, et pour s'en convaincre, il suffit de lire et relire la longue, l'édifiante interview que le philosophe Michel Onfray a accordé au site du Point après les massacres de Paris. L'accablement, la tristesse, et parfois même la gerbe, vous saisissent.

Maurice Szafran, né le 10 septembre 1954 à Paris, est un journaliste et écrivain français, ancien PDG de l'hebdomadaire Marianne.

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"Qu'est c'qu'on f'rait sans Onfray ?" (Théophraste Lebalo)
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